Œnotourisme : forme de tourisme reposant sur la découverte des régions viticoles et de leurs productions.
Cépages : pieds de vigne.
B. Un espace spécialisé en mutation.
L’espace agricole occupe 50% de la superficie du territoire français et se caractérise par une spécialisation régionale :
Les régions de montagne se spécialisent dans l’élevage extensif de bovins.
4e puissance agricole mondiale (Etats-Unis, All et Pays-Bas) puis 1ère européenne, l’agriculture française est aussi la 5e plus grande exportatrice mondiale. Elle doit ses bons résultats à sa modernisation (mécanisation, agriculture intensive, recherche agronomique), mais aussi à la Politique Agricole Commune européenne créée en 1962, qui constitue sa principale source de financement.
Pleinement intégrée à l’industrie agroalimentaire, l’agriculture française s’insère ainsi dans la mondialisation mais elle doit faire face à la concurrence internationale et aux nouvelles exigences des consommateurs (consommation de produits locaux, biologiques, écologiques ou équitables). Cette situation remet progressivement en cause son organisation. C’est pourquoi l’agriculture française est aujourd’hui en crise : elle emploie seulement moins de 4% de la population active et voit son nombre d’exploitations diminuer de plus en plus (4 millions d’hectares dans les années 1950 contre seulement 600 000 aujourd’hui).
Agriculture intensive ou productiviste : agriculture qui vise à obtenir de hauts rendements grâce à la mécanisation et aux produits chimiques.
Agriculture extensive : agriculture à faibles rendements utilisant au maximum les ressources naturelles de vastes espaces.
Industrie agroalimentaire : industrie transformant les produits agricoles en produits consommables.
II. L'espace industriel français.
A. L'exemple de l'aéronautique à Toulouse.
Pôle de compétitivité : mise en relation dans un espace donné et sur des projets communs d’industriels, d’universités et de centres de recherche publique ou privée.
B. Le renouveau de l’espace industriel.
Grâce à la croissance économique de la période des Trente Glorieuses (1945-1973), l’industrie française s’est développée et modernisée en intégrant la mondialisation. Certains secteurs novateurs se sont développés (nucléaire, aérospatiale) tandis que d’autres se sont effondrés avec la crise économique des années 1970 et la montée de la concurrence mondiale (sidérurgie, charbon, textile). Malgré les tentatives de l’Etat pour favoriser la production et l’emploi industriel, par la création de nouvelles activités et la réhabilitation de friches industrielles (exemple de l’implantation du musée du Louvre à Lens en 2012), ces derniers n’ont pas cessé de chuter en s’accompagnant de nombreuses délocalisations.
Bien que l’Etat ait tenté une politique de décentralisation industrielle dans les années 1970, l’espace industriel français reste fortement déséquilibré. Cette situation s’explique par de nouvelles logiques de localisation des industries liées à la mondialisation :
Les régions se situant à l’Est d’une ligne s’étendant du Havre à Marseille sont les plus industrialisées, mais elles sont essentiellement dominées par deux régions :
Les façades atlantique et méditerranéenne constituent une périphérie attractive pour ses nombreuses industries de pointe, son industrie agro-alimentaire, et ses Zones Industrialo-Portuaire qui la relient au reste du monde.
Ainsi, l’industrie française est parvenue à se hisser au 5e rang mondial et au 2e rang européen, mais son développement et sa modernisation se sont faits au détriment de l’environnement. En effet, on observe que les régions les plus industrialisées sont également les plus polluantes.
Friches industrielles : espace laissé à l’abandon suite à l’arrêt des activités industrielles.
Délocalisation : transfert d’une usine vers un autre espace pour réduire les coûts de production ou se rapprocher du marché.
Métropolisation : concentration des hommes et des activités dans les métropoles.
IDE : argent investi par une entreprise pour créer ou acquérir une entreprise ou une usine à l’étranger.
ZIP : espace accueillant des activités industrielles et commerciales en liaison avec un port.
III. Les espaces touristiques et de services.
A. L'exemple du Parc Astérix.
B. Des espaces très diversifiés.
Les services se sont développés au cours des trente dernières années. Ils représentent 2/3 des richesses et emploient 76% de la population active. Les activités de services peuvent être publics, c’est-à-dire organisées par l’Etat, ou privées, dépendant des firmes transnationales (FTN) ou des petites ou moyennes entreprises (PME).
A l’échelle nationale, les services se concentrent essentiellement en milieu urbain. Ils déterminent la hiérarchie urbaine :
A l’échelle locale, ces services, qui consomment beaucoup d’espace, se localisent en périphérie des villes et à proximité des grands axes de communication.
Les services délaissent de plus en plus les espaces ruraux pour des raisons économiques obligeant les communes rurales à regrouper leurs activités pour éviter leur disparition définitive, et par conséquent la perte d’une partie de leur population.
Le tourisme occupe une place particulière au sein des services car la France est la première destination touristique mondiale. Cette situation repose sur la diversité de son tourisme et de sa parfaite intégration au réseau de communication :